6 à 9 m / 6 à 8 tonnes
Peu commun. "Petit” représentant de la famille des baleines à fanons.
➢ le repérer : l’agitation des oiseaux au-dessus de la surface peut permettre de soupçonner sa présence ; souffle bas (2 mètres) ; assez solitaire.
➢ l’identifier : nageoire dorsale haute et falciforme, tache blanche sur les nageoires pectorales, dos très arqué et caudale non visible lors de l’immersion.

2,5 à 4 m / 150 à 500 kg
Peu commun. Se nourrit essentiellement de poissons. Longévité : 30 à 40 ans.
➢ le repérer : près du bateau (escorte volontiers les embarcations) ou, à distance, lorsqu’il saute ou laisse apparaître son aileron dorsal.
➢ l’identifier : teinte assez uniforme (gris moyen), plus claire sur le ventre, front bombé, bec court.

2 à 2,5 m / 70 à 135 kg
Commun. Alimentation : surtout des poissons de bancs. Longévité : 25 à 30 ans.
➢ le repérer : près du bateau (à l’étrave) ou à distance lorsqu’il saute ou laisse apparaître son aileron dorsal. Souvent en groupe.
➢ l’identifier : dos gris foncé descendant en pointe au milieu du flanc, plage jaunâtre à l’avant du flanc et plage gris-bleu à l'arrière, bec assez long.

1,4 à 2 m / 40 à 90 kg
Peu commun. C’est une espèce côtière qui se nourrit de poissons, pieuvres et calmars. La longévité est de 10 à 15 ans.
➢ le repérer : discret, saute rarement. Évitant ou indifférent aux bateaux. En petit groupe ou à l’unité.
➢ l’identifier : gris sombre dessus, s’éclaircissant nettement sur les flancs et le ventre, melon (proéminence du front) assez prononcé, bec quasi absent, aileron dorsal de taille moyenne, triangulaire et à base large.

0,5 - 3 m / 1000 kg en moyenne.
Pélagique. Le poisson-lune est le plus grand des poissons osseux. Il se nourrit de méduses, planctons, calmars, crustacés, petits poissons...
➢ le repérer : généralement seul et au large ; détectable grâce à sa nageoire dorsale apparaissant à la surface ou à sa silhouette blanche flottant comme un gros morceau de plastique. Dans ce dernier cas, il n’est pas rare de voir des goélands posés directement sur son corps pour le débarrasser de ses parasites.
➢ l’identifier : corps blanchâtre en forme de disque, nageoires dorsales et anales très postérieures et opposées.

0,8 - 2,5 m / 20 - 300 kg
Pélagique et migrateur. Sa rapidité (jusqu'à 90 km/h) lui permet de chasser des poissons en bancs. Sa longévité est estimée entre 20 et 50 ans.
➢ le repérer : en chasse sur des bancs de poissons, il est souvent détecté grâce aux remous en surface et aux nombreux oiseaux attirés par l’abondance de poissons. Grégaire.
➢ l’identifier : corps en forme de torpille, dos bleu sombre, flancs gris-bleu moyen et ventre gris-blanc. En cas d’observation lointaine ou furtive, il faut notamment noter la silhouette très compacte, la nageoire dorsale étroite et la queue verticale pour éviter toute confusion avec un dauphin !

1,5 à 4 m / 40 à 180 kg
Commun et cosmopolite (présent dans presque toutes les mers du globe). Peut vivre jusqu’à 16 - 20 ans.
➢ le repérer : parfois tout près du bateau. Par mer calme, visible sous l’eau par transparence. Les nageoires caudale et dorsale apparaissent parfois à la surface.
➢ l’identifier : tête et dos bleu cobalt, flancs et ventre blanchâtres, corps effilé, nageoires pectorales très longues.

Envergure : 102 - 112 cm
Le fulmar dispose d'un excellent odorat qui lui permet de repérer ses proies. Sa longévité est remarquable (40 ans).
➢ le repérer : aux jumelles, souvent à l'unité
➢ l’identifier : vol proche de celui des puffins (ailes tenues droites, alternance de séries de planés et de battements d’ailes), dessus gris moyen, dessous et tête blancs.

Envergure : 72 - 82 cm
Le plus petit des puffins présents sur nos côtes. Il niche dans les îles britanniques mais aussi bretonnes (archipel des Sept-Îles, Molène, Houat). Il hiverne près des côtes d'Amérique du Sud.
➢ le repérer : aux jumelles
➢ l’identifier : silhouette et vol de puffin (longues ailes tenues droites, alternance de séries de planés et de battements d’ailes) ; diffère du puffin des Baléares par son aspect plus “propre”, contrasté et “noir et blanc”.

Envergure : 78 - 90 cm
Se reproduit uniquement sur l'archipel des Baléares. Espèce en danger dont la population est estimée à environ 25 000 individus.
➢ le repérer : aux jumelles, vole souvent à faible hauteur
➢ l’identifier : ailes tenues droites, alternance de planés et de battements d’ailes, plumage paraissant “sale” et peu contrastant (brun et blanc sale).

Puffin fuligineux - Puffinus griseus
Envergure : 94 - 109 cm
Peut-être le puffin au vol le plus élégant, avec ses ailes longues et ses grands orbes au-dessus des vagues. Présent sur nos côtes seulement en été et à l'automne, ce grand migrateur se reproduit dans l'Atlantique Sud et en Océanie.
➢ le repérer : aux jumelles
➢ l’identifier : silhouette et vol de puffin (longues ailes tenues droites, alternance de séries de planés et de battements d’ailes) ; entièrement sombre à l’exception du dessous des ailes.

Envergure : 100 - 118 cm
Ce nicheur de l'Atlantique Sud ne se montre en France que lors de sa migration de retour, en fin d’été et en automne.
➢ le repérer : aux jumelles, vole souvent à faible hauteur
➢ l’identifier : longues ailes tenues droites, alternance de planés et de battements d’ailes ; grande taille, aisselles marquées de sombre, dessus gris-brun sombre.

Envergure : 121 - 144 cm
Il s'agit du plus grand puffin présent dans le Mor Braz. Il se reproduit notamment à Madère et aux Açores. Il fréquente nos côtés en été et à l'automne.
➢ le repérer : aux jumelles, vole souvent à faible hauteur
➢ l’identifier : silhouette et vol de puffin (longues ailes tenues droites, alternance de séries de planés et de battements d’ailes) ; grande taille, dessus brun moyen, absence de collier, dessous blanc (aisselles comprises), bec jaune.

Envergure : 165 - 180 cm
Le plus grand des oiseaux marins de nos côtes !
➢ le repérer : à l’oeil nu près du bateau ou aux jumelles
➢ l’identifier : grande taille, cou et bec longs, adulte caractéristique, entièrement blanc à l’exclusion du bout de l’aile noir, de la tête jaunâtre et du bec gris.

Envergure : 36 - 39 cm
Guère plus gros qu'une hirondelle, l'océanite tempête se reproduit en Méditerranée et dans l'Atlantique nord-est (Bretagne comprise). Il est présent en période de reproduction et de migration (absent en hiver).
➢ le repérer : aux jumelles
➢ l’identifier : teinte sombre, vol papillonnant, très petite taille, bande claire sous l’aile, pattes ne dépassant pas le bout de la queue.

Envergure : 38 - 42 cm
Très rare en France. Visiteur de la fin d'été / début d'automne.
➢ le repérer : aux jumelles
➢ l’identifier : teinte sombre, vol papillonnant,très petite taille, dessous de l’aile sombre, pattes dépassant le bout de la queue.

Envergure : 130 - 160 cm
Présent toute l’année en Bretagne, le grand cormoran est un excellent pêcheur. Il poursuit et capture des poissons en plongeant et les avale à la surface.
➢ le repérer : aux jumelles
➢ l’identifier : en vol, diffère du cormoran huppé par sa plus grande taille, son cou épais et ses ailes placées au niveau du centre de gravité.

Envergure : 90 - 105 cm
Proche cousin du grand cormoran, le cormoran huppé lui tient souvent compagnie sur la côte. Sa méthode de pêche est proche de celle du grand cormoran mais les proies qu’il consomme sont de taille inférieure.
➢ le repérer : aux jumelles
➢ l’identifier : en vol, diffère de son cousin le grand cormoran par sa taille inférieure, son cou fin et ses ailes placées en arrière du centre de gravité.

Envergure : 110 - 125 cm
Comme tous les autres labbes, le labbe parasite est un véritable “pirate” : il est spécialisé dans le vol des proies d’autres espèces d’oiseaux marins. Pour cela, il n’hésite pas à poursuivre inlassablement l’oiseau sur lequel il a jeté son dévolu, jusqu’à ce que celui-ci finisse par relâcher ou régurgiter sa proie. Le labbe parasite est présent en Bretagne uniquement en période de migration (d’avril à mai et d’août à novembre).
➢ le repérer : au jumelles, notamment lorsqu’il tente de parasiter un autre oiseau.
➢ l’identifier : labbe plutôt petit (distinctement plus petit qu’un goéland argenté), plumage variable (entièrement sombre ou très contrasté), avec toujours des plages blanches au dessus et au dessous de la main. Queue prolongée d’une pointe chez l’adulte.

Envergure : 132 - 140 cm
Comme le labbe parasite, il est kleptoparasite (se dit d’un animal volant la nourriture d’un autre animal). Sa taille imposante lui permet de s’en prendre à des oiseaux de grande taille comme le fou de Bassan. Il est surtout noté de l’été au début de l’hiver.
➢ le repérer : à l’oeil nu près du bateau ou aux jumelles, notamment lorsqu’il tente de parasiter un autre oiseau.
➢ l’identifier : silhouette de “tonneau volant”, évoquant un goéland trapu, entièrement brun sombre à l’exception des nettes plages blanches du dessus et du dessous de la main.

Envergure : 135 - 145 cm
LE goéland par excellence, bien connu de tous (bien que certains le prennent encore pour une mouette !). En mer, il se nourrit de poissons (morts ou vivants), mollusques et crustacés. Il est présent toute l’année.
➢ le repérer : à l’œil nu près du bateau ou aux jumelles
➢ l’identifier : adulte avec dessus gris assez clair, bec jaune, bout de la main marqué de noir, pattes rosâtres.

Envergure : 152 - 167 cm
Comme le goéland argenté, le goéland marin a un régime alimentaire assez diversifié. Sa taille et son bec puissant l’autorisent par contre à adopter plus fréquemment un comportement prédateur, parfois vis-à-vis d’autres oiseaux marins. Il est présent toute l’année.
➢ le repérer : à l’oeil nu près du bateau ou aux jumelles
➢ l’identifier : le plus grand des goélands ; adulte avec dessus presque noir, bec jaune très fort et pattes couleur chair.

Envergure : 124 - 127 cm
Son mode de vie se rapproche de celui du goéland argenté. Le goéland brun a néanmoins un comportement migrateur plus marqué. Il est présent toute l’année.
➢ le repérer : à l’oeil nu près du bateau ou aux jumelles
➢ l’identifier : dessus gris sombre, bout de la main marqué de noir, bec et pattes jaunes.

Envergure : 94 - 110 cm
Très commune sur la côte ou à l’intérieur des terres. Elle est présente toute l’année.
➢ la repérer : à l’oeil nu près du bateau ou aux jumelles
➢ l’identifier : dessous de la main sombre et dessus de la main gris et blanc avec bord de fuite noir ; tête brun sombre chez l’adulte

Envergure : 98 - 105 cm
Présente toute l’année, mais se raréfie d’avril à juin lorsqu’elle quitte la Bretagne pour rejoindre ses quartiers de reproduction.
➢ le repérer : à l’œil nu près du bateau ou aux jumelles
➢ l’identifier : l’adulte nuptial présente une combinaison unique : tête noire et ailes entièrement gris clair (paraissant presque blanches)

Envergure : 81 - 87 cm
Cette espèce du Haut-Arctique apparaît en petit nombre en Bretagne de la fin de l’été à la fin de l’automne. En dehors de la période de reproduction, ses moeurs sont nettement plus pélagiques que les autres mouettes.
➢ la repérer : aux jumelles
➢ l’identifier : motif du dessus caractéristique avec large plage grise sur le bras et bande noire sur le bord d’attaque de la main

Envergure : 86 - 105 cm
La plus grande des sternes bretonnes. Son alimentation est constituée de petits poissons pêchés après un piqué aérien. Présente toute l’année.
➢ la repérer : aux jumelles
➢ l’identifier : assez grande, longues ailes, dessus du corps et des ailes gris clair, dessous de la main avec bande postérieure noire et dessus avec une plage noire, bec noir et effilé.

Envergure : 72 - 83 cm
Grande migratrice, elle regagne nos contrées en mars - avril pour la reproduction et les quitte entre août et octobre. Elle se nourrit de poissons qu’elle capture au terme d’un piqué.
➢ la repérer : aux jumelles
➢ l’identifier : assez petite, dessus du corps et des ailes gris moyen, dessous de la main avec bande postérieure noire et dessus avec une plage noire, bec rouge à pointe noire.

macreuse noire, labbe pomarin, mouette tridactyle, mouette pygmée, guifette noire, sterne arctique, guillemot de Troïl...